Syndrome de Wobbler chez le chien

Le syndrome de Wobbler est une spondylomyélopathie cervicale (CSM) qui comprend différents troubles dégénératifs chroniques. La pathologie se développe à partir d'une compression excessive de la moelle épinière et des nerfs situés dans le cou.

Sa progression est silencieuse et ses premiers symptômes sont peu spécifiques et difficiles à reconnaître précocement chez le chien, tels que des douleurs cervicales ou des maux de tête. Cela explique pourquoi la plupart des chiens sont admis à la clinique vétérinaire avec des complications plus avancées, telles qu'une démarche chancelante ou une perte d'équilibre. Cela réaffirme également la nécessité de fournir une médecine préventive adéquate à nos animaux de compagnie, non seulement pour les maintenir en bonne santé, mais aussi pour diagnostiquer tout déséquilibre dans leur organisme à un stade précoce.

Image: canadawestvets.com

À l'heure actuelle, les causes du syndrome de Wobbler chez le chien sont encore inconnues. Il est toutefois admis que la myélopathie résulte d'un rétrécissement du canal vertébral, c'est-à-dire du canal osseux qui enveloppe et protège la moelle épinière. Ce rétrécissement peut être causé par le glissement d'un disque intervertébral ou par une malformation osseuse.

Si l'on considère qu'environ 50 % des cas de syndrome de Wobbler ont été diagnostiqués chez des chiens des races Doberman, Dogue Allemand et Mastiff, l'héritage génétique semble être un facteur clé dans le développement de ces troubles dégénératifs. Une prédisposition génétique a également été observée chez le basset, le rottweiler et le lévrier irlandais.

De plus, dans environ 70 % des cas de myélopathie cervicale diagnostiqués, on observe des chiens de grande taille et à croissance rapide, qui sont des facteurs de risque pour le syndrome de Wobbler. Toutefois, il convient de noter que certaines races de petite taille, telles que le Yorkshire, le Chihuahua et le Pinscher, sont également susceptibles de présenter un syndrome d'oscillation.

Dans des cas plus rares, le chien peut développer une malformation de la région cervicale ou subir un déplacement des disques intervertébraux à la suite d'un traumatisme sévère au niveau du cou.

Comme nous l'avons vu plus haut, les premiers symptômes du syndrome de Webbler peuvent être généraux et homogènes, tels que des douleurs et des raideurs dans la nuque, qui peuvent entraîner des maux de tête fréquents. Au fur et à mesure de l'évolution de la pathologie, on observera l'apparition de nouveaux symptômes.

Les symptômes du syndrome de Wobbler chez le chien sont :

• Mouvements titubants
• Pas courts et prudents
• Raideur de la région cervicale (« torticolis »)
• Perte d'équilibre fréquente, entraînant des chutes et des coups
• Difficulté à se déplacer et à se lever
• Perte progressive de la masse musculaire des membres antérieurs et des épaules
• Faiblesse et fatigue constantes
• Gonflement des pattes avant et arrière
• Paralysie complète ou partielle

Dans les cas les plus avancés, lorsque le traitement est commencé tardivement, l'animal est très vulnérable aux déficits neurologiques irréversibles et à l'invalidité.

Le vétérinaire aura besoin d'examens d'imagerie appropriés, tels que des radiographies, une IRM, un scanner ou une myélographie, pour procéder au diagnostic différentiel du syndrome de Wobbler, sur la base de l'observation des vertèbres cervicales et de la colonne vertébrale. Le profil génétique de chaque chien sera probablement aussi pris en considération. En outre, il pourra demander des analyses complètes de sang et d'urine, afin d'exclure également d'autres causes pathologiques possibles et de vérifier le système immunitaire de votre meilleur ami.

Il est essentiel de réaffirmer que le médecin vétérinaire est le seul professionnel qualifié pour diagnostiquer correctement et fournir le traitement approprié à nos animaux de compagnie. Par conséquent, lorsque vous remarquez un changement dans le comportement ou les habitudes de votre chien, n'hésitez pas à consulter immédiatement votre vétérinaire de confiance. Un diagnostic précoce peut sauver la vie de nos chers amis à fourrure.

Le traitement réellement efficace du syndrome d'oscillation chez le chien est une intervention chirurgicale visant à soulager la pression exercée sur la moelle épinière dans la région cervicale. Toutefois, cette option n'est généralement pas envisageable pour les chiens âgés ou ceux dont l'état de santé est très affaibli. Dans ces cas, la chirurgie peut aggraver les lésions neurologiques ou entraîner la mort.

Là encore, le vétérinaire, grâce à sa formation et à son expérience, sera en mesure d'analyser l'état de santé et la condition physique de chaque chien pour décider si la chirurgie est une alternative ou un risque. Les chiens qui subissent une chirurgie cervicale devront observer une période de repos de 2 à 3 mois. Idéalement, ils doivent être surveillés pendant leur convalescence afin d'éviter les chocs, les chutes ou les mouvements inappropriés, et doivent être maintenus sur des surfaces souples et confortables telles que des matelas ou des oreillers. En outre, la kinésithérapie sera essentielle pour prévenir l'atrophie et la perte de masse musculaire, ainsi que pour accélérer la rééducation de l'animal.

Si le chien ne peut pas être opéré, le vétérinaire peut indiquer un traitement ambulatoire et palliatif pour soulager la douleur, améliorer la qualité de vie et le confort de l'animal. Des thérapies alternatives et non invasives peuvent également être appliquées pour procurer une agréable sensation de bien-être à l'animal, comme les massages ou l'aromathérapie. Ou simplement des caresses pour aider l'animal à se détendre et à se reposer plus paisiblement.

Les causes spécifiques du syndrome de Wobbler étant inconnues, il est difficile de parler de mesures préventives exactes. Nous ne pouvons pas intervenir ou modifier le patrimoine génétique de nos animaux de compagnie, mais nous pouvons contribuer au renforcement de leur système immunitaire et à l'amélioration de leur résistance physique.

Comment ? Par une alimentation équilibrée, un exercice physique régulier et une médecine préventive adéquate tout au long de leur vie, ce qui passe nécessairement par le respect du calendrier de vaccination et de vermifugation, ainsi que par les conseils d'un médecin vétérinaire de confiance.

Cet article est purement informatif, sur PlanèteAnimal nous n'avons pas les compétences pour prescrire des traitements vétérinaires ni réaliser aucun diagnostic. Nous vous invitons à amener votre animal chez le vétérinaire s'il présente les symptômes d'une fébrilité ou d'une maladie.

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