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Ours polaire

Ours polaire

L'ours blanc ou ursus maritimus, également connu sous le nom d'ours polaire, est le prédateur le plus imposant qui vit dans l'Arctique. C'est un mammifère carnivore de la famille des ours et c'est sans doute le plus grand carnivore terrestre de la planète Terre.

Malgré les différences physiques évidentes avec l'ours brun, la vérité est qu'ils partagent des traits génétiques majeurs qui permettraient, dans un cas hypothétique, la reproduction et la descendance fertile des deux spécimens. Malgré cela, nous devons souligner qu'il s'agit d'espèces différentes, que ce soit en raison de différences morphologiques, métaboliques ou de comportement social.

L'ancêtre de l'ours polaire était l'ursus maritimus tyrannus, une sous-espèce de très grande taille.

Origine
  • Amerique
  • Asie
  • Canada
  • Danemark
  • Etats Unis
  • Norvège
  • Russie

Index

  1. Où vit l'ours polaire ?
  2. Aspect physique
  3. Alimentation
  4. Comportement
  5. L'ours polaire en voie de disparition
  6. Curiosités

Où vit l'ours polaire ?

L'habitat naturel de l'ours polaire est la banquise permanente de la calotte polaire et les eaux glacées entourant les icebergs et les plaines brisées de la banquise arctique. Il existe six populations d’ours polaire spécifiques sur la planète, qui sont les suivantes :

  • La communauté de l'Alaska occidental et l'île Wrangel, toutes deux appartenant à la Russie
  • Le nord de l'Alaska
  • Au Canada, on trouve 60 % du nombre total d'ours blancs dans le monde
  • Le Groenland
  • L'archipel du Svalbard, appartenant à la Norvège
  • La terre François-Joseph ou l'archipel de Fritjof Nansen, également faisant partie de la Russie
  • La Sibérie

Aspect physique

L'ours polaire, avec l'ours Kodiak, est la plus grande espèce d'ours. Le poids de l'ours polaire mâle peut atteindre et même dépasser 500 kg, car on parle de spécimens qui ont atteint plus de 1000 kg. Les femelles pèsent un peu plus de la moitié du poids des mâles et peuvent atteindre 2 mètres de long. La taille de l'ours polaire mâle atteint 2,60 mètres.

La structure de l'ours polaire, malgré sa grande taille, est plus mince que celle de ses espèces apparentées, l'ours brun et l'ours noir.

Sa tête est beaucoup plus petite et effilée vers le museau que les autres races d'ours. Il a des yeux minuscules, noirs comme du jais, et un museau sensible avec un énorme pouvoir olfactif. Les oreilles sont petites, poilues et très arrondies.

Cette configuration faciale très particulière est due à une double raison : le camouflage et la possibilité d'éviter autant que possible la perte de chaleur corporelle par les organes faciaux.

L'énorme corps de l'ours blanc se confond, grâce au manteau de neige qui le recouvre entièrement, avec la glace environnante qui constitue son habitat, et par conséquent son territoire de chasse. Grâce à ce camouflage parfait, il se faufile à travers la glace pour se rapprocher au maximum des phoques annelés, qui sont ses proies les plus fréquentes.

Sous sa peau, l'ours blanc a une épaisse couche de graisse qui l'isole parfaitement de la glace et des eaux glacées de l'Arctique où il nage et chasse.

Les pattes de l'ours polaire sont beaucoup plus développées que celles des autres ursidés, car il a évolué pour marcher de nombreux kilomètres sur la vaste banquise du nord et pour parcourir de grandes distances à la nage.

Alimentation

L'ours blanc se nourrit principalement de jeunes phoques annelés ; ses proies sont chassées sans discernement sur la glace, ou exceptionnellement sous l'eau.

L'ours polaire a deux façons typiques de chasser : se rapprocher le plus possible, le corps collé au sol, d'un phoque reposant sur la glace, se relever brusquement et après une brève course, asséner un coup brusque sur le crâne du phoque, et finir par lui mordre le cou.

L'autre méthode de chasse, et la plus courante, consiste à se tapir à côté de l'évent d'un phoque. Ces évents consistent en des trous que les phoques font dans la glace pour en sortir cycliquement afin de respirer lors de leurs incursions de pêche dans les eaux couvertes par la calotte glaciaire. Lorsque le phoque sort son nez de l'eau pour respirer, l'ours lui donne un coup de patte brutal qui fragmente le crâne de la proie. Avec cette technique, il chasse également les bélugas (cétacés marins apparentés aux dauphins).

L'ours polaire détecte également les bébés phoques cachés dans des galeries creusées sous la glace. Lorsqu'ils repèrent leur position exacte par l'odorat, ils se jettent de toutes leurs forces contre le plafond gelé de la tanière où est caché le bébé, en lui tombant dessus. Pendant l'été, ils chassent également les rennes et les caribous, ou même les oiseaux et leurs œufs dans les zones de nidification.

Comportement

L'ours polaire n'hiberne pas, contrairement à ses congénères. Les ours blancs accumulent de la graisse pendant l'hiver et la perdent pendant l'été afin de se rafraîchir. Pendant la période de reproduction, les femelles n'ingèrent pas de nourriture et perdent jusqu'à la moitié de leur poids.

Entre les mois d'avril et mai est la seule période où les femelles tolèrent les mâles car elles sont en chaleur. En dehors de cette période, le comportement entre les deux sexes est hostile. Le saviez-vous ? Certains ours polaires mâles sont cannibales et mangent des oursons ou d'autres ours.

L'ours polaire en voie de disparition

Malheureusement, l'ours polaire est en grave danger d'extinction à cause de l’activité humaine et du système dans lequel nous vivons, qui privilégie le bien-être et la croissance économique des grandes entreprises et de quelques privilégiés sur la Vie elle-même. Après avoir évolué pendant plus de 4 millions d'années, on estime maintenant que l'espèce pourrait disparaître d'ici le milieu du siècle. Le forage du pétrole et le réchauffement climatique menacent sérieusement ces magnifiques animaux, dont le seul prédateur est l'Homme.

Le principal problème auquel l'ours blanc est actuellement confronté est l'effet du réchauffement climatique sur son écosystème. L'augmentation progressive de la température de l'océan Arctique entraîne une fonte plus accélérée de la banquise arctique qui est la zone de chasse de l'ours polaire. Cette fonte prématurée est la raison pour laquelle les ours sont incapables d'accumuler les réserves de graisse nécessaires pour une transition correcte de saison en saison. Ce fait influence la fertilité de l'espèce, qui a récemment diminué de 15 %.

Un autre problème, mentionné plus haut, est le forage du pétrole, qui détruit son environnement, car l'Arctique est une zone riche en cette ressource limitée polluante.

Ces deux graves problèmes poussent les ours polaires à faire des incursions de plus en plus fréquente dans les zones habitées par les humains pour se nourrir des déchets produits par leurs habitants. Il est tragique qu'un être aussi majestueux que ce super-prédateur soit contraint par l'action néfaste de l'Homme sur la Nature de survivre de cette manière humiliante. Face à cette situation, seule une action collective de la société entière (pas seulement des actions individuelles) pourrait changer la donne.

Curiosités

  • Les ours polaires n'ont pas vraiment la fourrure blanche, elle est en fait translucide et l'effet optique leur donne un aspect blanc comme neige en hiver, et plus blanc ivoire en été. Ces poils sont creux et remplis d'air à l'intérieur, ce qui donne une énorme isolation thermique idéale pour vivre dans le climat radical de l'Arctique.
  • La peau de l'ours polaire est noir, il absorbe donc mieux le rayonnement solaire.
  • L'ours blanc ne boit pas d'eau, car l'eau qui l'entoure est salée et acide. Les ours polaires obtiennent les fluides qu’ils nécessitent du sang de leurs proies.
  • L'espérance de vie de l'ours polaire se situe entre 30 et 40 ans.

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1 commentaire
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maelia
j'ai trouvé que c'était utile mais pas assez !
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